Cette vallée, tout comme les autres lieux de mon roman, est imaginaire et toute ressemblance serait fortuite comme il est de bon ton d'écrire.

De fait, une question demeure : d'où sort donc cette vallée inhospitalière et désertique ?

Encore une fois, la réponse se trouve dans mes promenades dominicales en famille. Je vis dans la région toulonnaise. Je m'y promène souvent. Le massif de Siou Blanc est bien connu des Varois. C'est un vaste plateau où les sentiers sont sans fin. Situé entre Signes au Nord, Cuers à l'Est, Toulon au Sud et Cuges-les-pins à l'Ouest, il est aride, désertique, isolé.

Cela n'a pas empêché qu'il soit d'une importance stratégique au moment de la libération de la région à la fin de la Seconde guerre Mondiale et notamment dans la libération de mon village et de Toulon par le 3e régiment de tirailleurs algériens et les FFI revestois qui ont emprunté le chemin des Turcots.

Il me fallait donc une vallée suffisamment éloignée de la Clairière de Mandrain et oubliée des hommes pour servir d'échappatoire à Sandrine, Victor et Xavier. Le plateau de Siou Blanc s'est imposé à moi tout en me laissant très libre dans sa description.

Pour les amateurs de promenades en pleine nature, voici les coordonnées GPS du point central du plateau : 43°14'32 N et 5°53'21 E

Pour les historiens amateurs, allez jeter un oeil sur ce site très intéressant afin de connaître le passé Résistant du plateau.

http://randojp.free.fr/0-Diaporamas/Steles/Steles2.html